LE RACISME D’ETAT SARKOZIEN C’EST LE RETOUR AU CODE DE L’INDIGENAT!

Publié le par ESPACERDA

LE RACISME D’ETAT SARKOZIEN

C’EST LE RETOUR AU CODE DE L’INDIGENAT!

 

Des fusillades entre policiers et civils avec ou sans arme entraînent mort d’hommes et débouchent sur des émeutes citadines et rurales. Et voilà le Président de la République lui même qui désigne les boucs-émissaires : « Nous subissons les conséquences de 50 années d'immigration insuffisamment régulées qui ont abouti à un échec de l'intégration». Et de menacer de « retirer la nationalité Française à toute personne d’origine étrangère » en établissant clairement un parallèle entre « délinquance et immigration » dans le cadre de ce qu’il appelle lui même de « guerre nationale contre les voyous ». Des «banlieues à karchériser », on est passé au programme du Front National (FN) de JM. Le Pen.

Cette lepénisation de plus en plus médiatiquement affichée est devenue endémique et quotidienne. On se rappelle les propos de Finkielkraut, Frêche, de Villiers et Le Pen sur l’équipe de France de football qui aurait notamment « trop de noirs », de l’académicienne Hélène Carrère d’Encausse sur la « polygamie » qui serait à l’origine « des émeutes de banlieues », de Pascal Sevran, animateur de France Télévision, qui s’était livré à l’abject insulte raciste sur « La bite des noirs est responsable de la famine en Afrique », de B. Hortefeux selon lequel « quand il y en a un ça va, c’est quand il y en a beaucoup que ça pose problème », de C. Estrosi dans un débat parlementaire de juillet 1993 déclarant que « d'une immigration européenne proche culturellement donc facilement assimilable, nous sommes passés à une immigration plus difficilement assimilable justement en raison de différences historiques et culturelles profondes », de E. Besson sur « l’identité nationale menacée », etc.

Le thème de l’immigration, des sans papiers est devenu la « burqua » pour voiler le naufrage de la république raciste des copains et coquins au profit des patrons et actionnaires dans le marais orchestré des régressions sociales, de la pauvreté, de la misère, des atteintes liberticides aux droits, etc., qu’offre aux populations dans leur ensemble la droite décomplexée corrompue et raciste.

Alors ce que doit savoir le peuple, c’est que Sarkozy/Hortefeux/Besson ne font que « métropoliser » au sein de la république les lois d’exception coloniales, appelé « code de l’indigénat » qui a succédé au « code noir » de l'époque de la traite et l’esclavage des noirs. Quelques exemples suffisent pour comprendre : - « la mise en surveillance spéciale » ou « internement » = centre de rétention pour sans papiers – « le séquestre » ou « mainmise de l’Etat sur les biens, meubles et immeubles d’un individu ou d’une collectivité » = expulsion d’un sans papiers qui a travaillé donc cotisé en laissant tous ses biens ici et double peine qui punit la famille (parents et enfants) de l’expulsé – « tribunaux spéciaux » qui fusionnent pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires en infraction totale d’avec le principe de la séparation des pouvoirs = projet de loi Besson qui aggrave encore plus la soumission du judiciaire au politique en ce qui concerne l’entrée et le séjour des étrangers afin de rendre plus efficace la politique actuelle de chasse aux sans papiers.

Le double traumatisme de la présidentielle de 2002 – Le Pen au second tour et rejet du candidat raciste fasciste à plus de 80% qui a démoralisé son électorat – a profité au candidat de la droite décomplexée et démagogique. Sarkozy a su capter l’électorat de Le Pen et même duper certains « issus de l’immigration » en leur promettant que se débarrasser des sans papiers c’est pour « mieux les intégrer par la discrimination positive ». C’est tout cela qui fait naufrage dans le bling bling des scandales de la « privatisation » de l’argent du contribuable par des Ministres ou pour financer des élections et du racisme d’état déclaré.

L’enferment maladif dans la surenchère xénophobe est un signe d’une fuite en avant dans « après moi le déluge » qui nous préparer un nouveau 22 avril 2002. C’est l’avertissement donné par une chanson des sans papiers qui dit ceci :

« Jean Marie Le Pen, l’original

Sarkozy/Besson, photocopie,

Hortefeux, l’exécutif,

Nous sommes tous des sans papiers,

Sarko, Sarko, rendez nous nos papiers (bis), 

Attention danger, le retour, 21 avril 2002 ».

Fait à Paris le 31/07/10

 

Coordination Nationale des Sans-Papiers

Publié dans Europe

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