Même à l’Assemblée nationale, des femmes hésitent à se mettre en jupe. Qu’en dit Ni pute Ni soumise ?

Publié le par ESPACERDA

 

Même à l’Assemblée nationale, des femmes hésitent à se mettre en jupe. Qu’en dit Ni pute Ni soumise ?



Assemblée nationale // Image d'illustration

Assemblée nationale // Image d'illustration | MAXPPP

Deux députées (UMP), Valérie Boyer (Bouches du Rhone) et Bérengère Poletti (Ardennes) ont décidé d’attaquer le machisme de certains de leurs collègues masculins, qui peuplent les bancs de l’Assemblée, à coups de menace d’une journée de la jupe, rapporte Le Parisien.

Tiens, tiens, une journée de la jupe, ça ne vous rappelle rien ?

C’était le 25 novembre dernier et ce jour-là, Ni pute, Ni soumise proposait aux filles des cités de se cailler les miches pour dire "je t’emmerde aux racailles des cités".

Et bien ça alors, il y aurait donc des Racailles sur les bancs de l’Assemblée nationale pour que des femmes songent à une journée de la jupe ?

Ah non, pas à cet endroit ! Des machos qui traiteraient les filles de "salopes" ou leur demanderaient de soulever leur jupe pour jouer au docteur ?

Pourquoi pas des tournantes pendant qu’on y est !

À en croire certaines voix féminines qui s’élèvent dans ces milieux privilégiés, et bien, des messieurs ne se comporteraient pas mieux que n’importe où ailleurs dans notre pays, que ce soit en ville, à la campagne et même dans les cités. Et croyez-moi, pour une défenseuse de l’amalgame qui s’opère en direction des habitants des quartiers populaires, c’est une révolution dont je prends acte et que je compte bien exploiter au profit de l’intérêt général dans lequel j’ai engrainé un pan de mes engagements militants !

Par ailleurs, je ne sais comment remercier DSK qui, en plus de nous donner l’occasion de livrer toutes sortes d’opinions, d’idées sur le sujet qu’est le sexe, vient de faire découvrir à la France que les cochons et leurs victimes n’habitent pas que les cités, les banlieues difficilles, les ZUS, les quartiers populaires (au choix dans la sémantique) etc.… Les salons feutrés en abritent aussi et ce sont même des dames libres, bien propres sur elles et au cv bien garni, (sans voile et sans burqa) qui nous le disent. Mais de là à piquer la journée de la jupe à Ni pute Ni soumise, l’affaire est énorme et le progrès pour les filles des quartiers, incontestable. Voici donc ces dernières rejointes par de nouvelles alliées et rassemblées par un ennemi commun, le cochon qui sévirait dans leur coin et trop près d’elles !

Trop fort ! Même si les violences faites aux femmes n’ont pas le même caractère partout, et gardons-nous bien de mesurer, dans une échelle de graduation, le machisme des hommes car, quelle que soit sa forme, il doit être combattu, ensemble, partout, avec la même détermination.

On ne choisit pas ceux à combattre en fonction d’où l’on vient, ni ou l’on n’est mais on se bat contre ce qui nous paraît injuste, inacceptable et partout où cela se produit et quelle qu’en soit la victime, riche ou misérable.

Il ne reste plus qu’à Ni pute Ni soumise, de fermer boutique car la racaille machiste sévit partout dans notre société !

L’auteur

 

ZZTOP



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