L’arbitrage d’Ali Bongo, sollicité dans une dette de 90 millions impute à sa mère.

Publié le par ESPACERDA

L’arbitrage d’Ali Bongo, sollicité dans une dette de 90 millions impute à sa mère. Par delaeu | 15/08/2010 | GABON :: SOCIÉTÉ ::Koaci.com Libreville:: Joséphine Kama Dabany, plus connue sous l'appellation Patience Dabany (ph):: L’opposant et homme d’affaire gabonais, Jean Ntoutoume Ngoua, remet au goût du jour la dette initialement contractée à 19 millions de francs cfa par Joséphine Kama Dabany, mère d’Ali Bongo, et aujourd’hui réévaluée en plus des dommages et intérêts à 90 millions de francs cfa. Une affaire vielle comme le monde qui remonte aux années 1987, lorsque la société de l’homme d’affaire, s’était chargé des travaux de réfection d’un centre de loisir sous contrôle de l’ex première dame, le mythique Sporting Club de Libreville, qui a fait rêver la jeunesse librevilloise des années 80. L’affaire avait déjà connue une brève apparition lors de la campagne présidentielle anticipée d’Août 2009, et s’était en ce temps soldée par le refus catégorique de Ntoutoume Ngoua de céder à une avance de 10 millions de francs cfa du candidat d’alors à la présidentielle, Ali Bongo Ondimba, en contre parti d’un ralliement à sa candidature du plaignant, Ntoutoume Ngoua, en ce temps lui également candidat à la magistrature suprême, avant son ralliement un peu plus tard à André Mba Obame, ancien cadre du parti au pouvoir, qui s’était présenté en indépendant. Ntoutoume Ngoua avait solennellement dénoncé la méthode d’approche du ‘’petit’’ qui pour la circonstance prenait même le soin de l’appeler ‘’tonton’’, selon le témoignage du plaignant, qui dit l’avoir en ce temps reproché de vouloir corrompre celui qu’il appelle par ailleurs ‘’tonton’’. L’affaire avait alors connue un répit, suite à ce refus de Ntoutoume Ngoua de céder à la compromission. Les joutes électorales ayant été sanctionnées par l’élection controversée du fils de papa, Jean Ntoutoume Ngoua répondit, en s’adressant à l’ancien candidat, aujourd’hui chef de l’Etat, pour demander son arbitrage dans cette dette impayée contractée depuis des lustres par maman. La démarche est vivement critiquée par la presse pro gouvernementale qui dénonce une vice de procédure, soulignant notamment que le chef de l’Etat n’est pas le fils de Joséphine Kama Dabany, dont l’attitude laisse perplexe, du fait d’une part de nier les faits, et de paradoxalement affirmer d’autre part, avoir déjà rembourser une partie de la dette contractée. L’opinion s’interroge sur la fin de ce feuilleton, qui écorne davantage le crédit de la famille au pouvoir. Source: http://koaci.com

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