Le « Mouvement du 23 juin » prend le relai

Publié le par ESPACERDA

 

Le « Mouvement du 23 juin » prend le relai

 

 

 

 

  Le Mouvement des forces vives a changé d’appellation et devient le Mouvement du 23 juin.  La conférence des leaders a donné l’information hier, vendredi 24 juin, au sortir de leur rencontre à Dakar. Elle a mis en garde le nouveau régime en place « sur une tentative de pillage des deniers publics» avant de poser un préalable pour le déroulement de l’élection présidentielle.


Après la « victoire du peuple » sur le pouvoir, concernant le projet de loi devant instaurer un président et un vice président pour la présidentielle prochaine, l’opposition et la société civile ont changé le nom de leur mouvement d’action.  Il ne s’appelle plus « Mouvement des forces vives », mais plutôt « Mouvement du 23 juin». Pour le porte-parole du jour, Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique (Ld) : « c’est à l’unanimité que nous avons pris cette décision. Nous avons gagné une première victoire le 23 juin et cette date restera graver dans la mémoire des Sénégalais. Le peuple a montré que la souveraineté l’appartient en s’opposant farouchement au projet de loi du président Wade qui a abouti à son retrait à l’Assemblée nationale ».

 

Pour ce qui est du bilan, le Pr Bathily souligne que 106 blessés ont été dénombrés au niveau de l’hôpital principal. Mais nous attendons les statistiques en provenance des régions, puisque les protestations étaient nationales ».

En ce qui concerne les rumeurs sur les morts, le porte-parole déclare : «  « Pour les morts, nous n’avons pas encore de confirmation». 

 

La lutte va se poursuivre, nous a appris le professeur Bathily, qui a avancé : «elle va continuer et va s’intensifier jusqu’au départ de Wade. Nous sommes ouverts et nous lançons un appel à la population pour qu’elle continue la mobilisation et  parfaire l’organisation ».

 

 Sur les découpages administratifs, le Pr Bathily affirme que « si le président Wade ne recule pas, nous allons prendre les mesures idoines».

 

Les politiques et la société civile ont mis en garde le gouvernement du Sénégal sur un certain nombre de points. Selon eux : « nous n’allons pas laisser l’Etat piller nos ressources. Le régime en place est en train de s’éclipser et il y a certains qui travaillent pour transférer les ressources du pays.  Nous refusons qu’un ministre partisan gère le fichier électoral. Nous demandons une structure neutre.  Nous demandons au conseil constitutionnel que nous n’accepterons pas que la candidature de Abdoulaye Wade soit validée/ Nous récusons le ministre de la justice  partisan.  Nous rejetons l’amalgame de Karim Wade qui confond les affaires de l’Etat et celles de la famille.»

 

Pour ce qui est de la couverture des médias d’Etat, l’opposition a avancé que « la Rts, le soleil et l’Agence de presse devront être au service du peuple et non du régime en place. C’est avec l’argent du contribuable qu’ils fonctionnent et ils doivent donner à tout un chacun la place qu’il mérite au niveau de notre programme. Nous n’allons plus accepter ce qui se passe dans ces médias. Nous leur mettons en garde »

 

Denise ZAROUR MEDANG Source : Sud Quotidien

Publié dans Elections

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