Le journaliste Tamsir Jupiter Ndiaye met le doigt sur les « pannes » du pouvoir et de l’opposition

Publié le par ESPACERDA

 

Le journaliste Tamsir Jupiter Ndiaye met le doigt sur les « pannes » du pouvoir et de l’opposition

 

 

« Le Sénégal a changé depuis le 23 juin 2011 ». C’est la conviction du journaliste Tamsir Ndiaye Jupiter au cours d’une table ronde organisée par le Mouvement de la jeunesse musulmane de Pire et la Jeunesse estudiantine catholique du Sénégal. Selon le journaliste analyste politique, c’est depuis cette date « que le Sénégal n’a pas de président de la République, puisque c’est depuis ce jour que le chef ce l’Etat organise des rencontres pour des combines de revanche ».

 

Il poursuit son analyse pour soutenir que « le chef de l’Etat fait la confusion entre la majorité et les institutions au point de s’être pris dans son propre piège ». Tandis que, ajoute-t-il, « l’opposition est bloquée ». Une impasse qui a profité aux citoyens sénégalais. Le « Boul Falé » devient « ça suffit » pour aboutir à « Y en a marre ». Ce qui amène le journaliste chroniqueur à dire que le 23 juin dernier, ce sont les citoyens qui ont manifesté pour la défense de leur République. Dans la même lancée, il prévoit le même scénario à la Présidentielle de 2012 où les électeurs ne voteront pour personne mais contre une seule personne, Wade, comme c’était le cas en 2000.

 

Il trouve les raisons de ce comportement des électeurs par le fait que l’actuel président de la République a déçu, brisé des espoirs. « Le bâtisseur est doublé d’un prédateur. Ce sont les Wade qui gouvernent le Sénégal », martèle-t-il, au regard « des pouvoirs confiés à son fils Karim et la place qu’occupe son neveu (Doudou Wade, président du groupe parlementaire libéral et démocratqiue, Ndlr) à l’Assemblée nationale ».

 

Dans ce contexte, il regrette le fait que « quand il y a des problèmes, c’est le clergé catholique qui parle. Les chefs maraboutiques ne parlent que de leurs champs ».

 

Abordant les perspectives de 2012, le journaliste déclare qu’il y aura un choix à faire : « Conserver le changement ou changer le changement ». Cela, si le Sénégal veut mettre fin à l’impunité, restaurer nos institutions et notre loi fondamentale.

 

Ferloo.com

Publié dans Alternoces

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